J'ai récemment reçu le message suivant de la part d'une auditrice ambassadrice de Fleur d'avocat* : |
Au regard des précautions qu'elle a pris pour introduire son rapport, je pense qu'elle pensait que c'était plutôt un feedback négatif. Un défaut du podcast. Un reproche qu'on me ferait. Et bien moi, j'étais très, très contente de lire ça. Ce message est même arrivé alors que je commençais à me poser des questions sur la pertinence du podcast au vu de l'évolution de Fleur d'avocat. Je m'explique : Fleur d'avocat le podcast est né d'une envie de répondre à deux questions : existe t-il des avocat•e•s épanoui•e•s ? Qu'est-ce qui fait qu'elles ou ils s'épanouissent dans l'exercice de ce métier ? Plus de 50 interviews d'avocat•e•s épanoui•e•s plus tard, j'ai la réponse à ces deux questions*** : oui, il existe des avocat•e•s épanoui•e•s. Cet épanouissement est (en très bref) le fruit d'une capacité personnelle à exercer la profession d'une manière qui correspond à qui on est, à ses centres d'intérêts, et à ses objectifs et ses aspirations. Sauf que plus de 50 interviews plus tard, mes objectifs aussi ont changé. Entre temps Fleur d'avocat est devenu une entreprise qui propose des formations et donc je dois vendre. Je vous dis cela de façon très pragmatique parce qu'à un moment, même si on aime ce qu'on fait, que ça a un sens pour nous, qu'on sait que c'est utile, qu'on reçoit plein de messages de gratitude, et bien la réalité c'est qu'il faut gagner sa vie. Et donc c'est bien ça qu'il faut faire : vendre. Faire du commerce. Penser marketing. Tous ces mots un peu vulgaires pour l'avocate de formation (+ la femme, + la française) que je suis mais avec lesquels je n'ai pas d'autre choix que de composer puisqu'encore une fois, c'est aussi ça entreprendre. Je me suis donc posé une nouvelle question : est-ce que le podcast, qui représente environ une journée de travail par épisode et qui n'est pas sponsorisé (donc qui ne me rapporte pas de revenus directement) sert indirectement la vente de la formation. Devrais-je imaginer un autre format, un autre contenu ? Ce message est donc tombé à pic. Si écouter ces interviews vous montre que c'est possible de s'épanouir dans cette profession tout en vous faisant vous questionner sur comment vous pourriez être épanoui•e à votre tour, alors ce podcast est utile pour vous et pour moi (parce qu'il se trouve que j'ai des solutions pour vous 😉). Et donc ça vaut le coup de continuer. Cette lettre, je l'écris avec ma casquette d'entrepreneuse qui partage ses réflexions et ses aventures avec vous, parce qu'effectivement c'est un sujet qui me travaille en ce moment. En même temps, en les écrivant, j'ai peur que vous voyiez cela comme une opération marketing de vendeuse de tapis. Qu'est-ce que cela veut dire ? Et bien que comme beaucoup de personnes et sûrement beaucoup d'entre vous je ne suis pas hyper à l'aise avec le fait de vendre, mais cela fera l'objet d'une autre lettre. Et vous, vous posez-vous des questions sur la pertinence de votre communication et plus globalement de vos démarches par rapport à ce que vous souhaitez accomplir ? Je vous souhaite un bon weekend (confiné), Lilas Louise *ambassadeur/ambassadrice de Fleur d'avocat n'est pas (encore ?) un statut officiel. Toute personne qui prêche Fleur d'avocat autour d'elle est un•e ambassadeur/ambassadrice. Vous êtes probablement un ambassadeur ou une ambassadrice et je vous en remercie du fond du coeur 💞 **j'ai évidemment bien plus que ces deux réponses : l'idée des formations, tous les liens (et vous en faites partie) que j'ai créés grâce au podcast, le sentiment d'utilité, une tonne de nouvelles compétences, etc. |