La stratégie des petits pas : garder le moral dans les moments de doute.

3 lectrices n'ont pas été sensibles à mes fantaisies sur George [à moins que ce ne soit la proposition de visualisation en Harley-Davidson ?] et se sont désinscrites de ma newsletter [un record !] 

Ensuite un auditeur fidèle et dévoué m'a écrit pour me dire qu'il n'avait pas réussi à suivre l'interview de Joydeep Sengupta 

Je me suis aussi faite doucement mais sûrement évincer d'un projet 

Puis j'ai passé deux jours à galérer sur un document 

Et il y a cette montagne de choses que je dois faire que je n'ai pas envie de faire qu'il faut que j'apprenne à faire et j'ai la flemme, je rechigne, je renâcle.

Et donc après deux mois de bonnes vibes, aveuglée par mon biais de négativité [parce que j'ai aussi plein de réussites récentes à mon actif mais c'est bien plus complaisant de bougonner sur ce qui ne va pas] j'ai à nouveau envie de m'enterrer pour manger du chocolat [Gnaw au beurre de cacahuètes pour être précise] et oublier la réalité de l'existence devant une série ou un coloriage [je ne suis pas encore prête à complètement sortir du placard mais bientôt je vous parlerai de coloriage] [je sais que vous avez hâte].

J'ai eu une auditrice au téléphone et elle m'a dit qu'un des enseignements que lui avait apporté le podcast était que c'est dur pour tout le monde. Qu'aucune opportunité, aucune réussite n'avait été le fruit d'un hasard ou d'une initiative immédiatement et facilement couronnée de succès. Que pour chaque invité, il avait fallu travailler beaucoup et dur et persévérer. Faire de nombreuses tentatives, se prendre des murs, persister.

Je vais donc persister à mon tour.

...

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En rajoutant une couche de Erin Brockovich 

Erin a-t-elle lâché l'affaire face à l'ampleur de la tâche ? Aux humiliations répétées ? À l'obstruction des industriels ? À la réticence des victimes à se joindre à l'action ? NON !

Elle a passé ces centaines d'appels abrutissants, elle a épluché les milliers de pages de dossiers, elle s'est coltiné les recherches hasardeuses dans des archives douteuses. Elle a fait le taff et traversé les grands moments de solitude que cela implique.

Je pense à cette cliente de la formation [Développer sa clientèle] qui est arrivée au rendez-vous de groupe bimensuel découragée, dépassée par la quantité de travail entre sa collaboration, sa fille, son développement de clientèle et sa formation en médiation. Nous avons pris du temps pour l'aider à y voir clair dans les micro actions à mettre en place pour avancer dans ce contexte et diminuer l'impression d'insurmontable. Parce que le plus important ce sont ces micro actions accumulées.

Peut-être que le développement de son projet (ou du vôtre) prend plus de temps que prévu. C'est relou, on ne va pas se mentir.

Individuellement ces micro actions ne payent pas de mine, mais les unes à côté des autres, elles construisent une maison, et pourquoi pas un château. C'est à la maison ou au château qu'il faut penser quand vous buttez sur un os (qui peut être tout bêtement votre humeur noire) et que vous avez envie de baisser les bras.

Dites-vous qu'il y a forcément un chemin. Lisez ou entendez "essaye plus fort" quand on vous oppose un refus. Et continuez.

Ça, ce n'est pas Erin Brockovich qui le dit, c'est mon invitée de cette semaine. Une ancienne avocate qui a créé avec son ami un projet fou, et vous avez de la chance car je l'ai interviewée !

Alors si comme moi vous avez besoin de retrouver l'envie de déplacer des montagnes, écoutez Clémentine Bacri 



"Merci pour cette newsletter toujours aussi passionnante, stimulante et qui donne envie d’avancer avec toi”
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